Κυριακή 20 Δεκεμβρίου 2015

Mon Ami Mon Frère - Enrico Macias




  Mon ami, mon frère
Dis-moi comment faire
Pour nous aimer sur terre

J'ai longtemps dérivé vers les ports et les gares
Les banlieues assoupies m'ont vu passer hagard
J'ai suivi des chemins, au rythme des errances
Et les vents parlaient beau, charriaient les espérances

Mon ami, mon frère
Dis-moi comment faire
Pour nous aimer sur terre

J'ai cherché un regard dans la foule sans nom
Enfermé dans la brume et fardé de néon
Mais la foule s'en va, mais la foule piétine
Sans regard pour celui qui recherche ses racines

Mon ami, mon frère
Dis-moi comment faire
Pour nous aimer sur terre

Je suis comme un voilier qu'aucun port ne console
Je suis las de voguer sans ancre ni boussole
Où trouver lance bleu à la gorge sereine
Où trouver le repos et l'oubli de tant de peine

Mon ami, mon frère
Dis-moi comment faire
Pour nous aimer sur terre

Dans le monde il y a tant d'amour en souffrance
Tant de vies revêtues d'un manteau d'innocence
Qu'un beau jour tu es sûr de la voir arriver
Celle qui comprendra que la vie t'a oublier

Mon ami, mon frère
Je sais comment faire
Pour être aimé sur terre 

Boogie Street - Leonard Cohen




O Crown of Light, O Darkened One,
I never thought we’d meet.
You kiss my lips, and then it’s done:
I’m back on Boogie Street.

A sip of wine, a cigarette,
And then it’s time to go.
I tidied up the kitchenette;
I tuned the old banjo.
I’m wanted at the traffic-jam.
They’re saving me a seat.
I’m what I am, and what I am,
Is back on Boogie Street.

And O my love, I still recall
The pleasures that we knew;
The rivers and the waterfall,
Wherein I bathed with you.
Bewildered by your beauty there,
I’d kneel to dry your feet.
By such instructions you prepare
A man for Boogie Street.

O Crown of Light, O Darkened One…

So come, my friends, be not afraid.
We are so lightly here.
It is in love that we are made;
In love we disappear.
Tho’ all the maps of blood and flesh
Are posted on the door,
There’s no one who has told us yet
What Boogie Street is for.

O Crown of Light, O Darkened One,
I never thought we’d meet.
You kiss my lips, and then it’s done:
I’m back on Boogie Street.

A sip of wine, a cigarette,
And then it’s time to go . . .