Quand tes cheveux s’étalentComme un soleil d’étéEt que ton oreillerRessemble aux champs de bléQuand l'ombre et la lumièreDessinent sur ton corpsDes montagnes, des forêtsEt des îles aux trésorsQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aimeQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aimeQuand ta bouche se fait douceQuand ton corps se fait durQuand le ciel dans tes yeuxD'un seul coup n'est plus purQuand tes mains voudraient bienQuand tes doigts n'osent pasQuand ta pudeur dit nonD'une toute petite voixQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aimeQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aimeQuand tu ne te sens plus chatteEt que tu deviens chienneEt qu'à l'appel du loupTu brises enfin tes chaînesQuand ton premier soupirSe finit dans un criQuand c'est moi qui dis nonQuand c'est toi qui dis ouiQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aimeQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aimeQuand mon corps sur ton corpsNe sait pas, ne sait plusS'il existe encoreQuand on a fait l'amourComme d'autres font la guerreQuand c'est moi le soldatQui meurt et qui la perdQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aimeQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aimeQue je t'aimeQue je t'aime